Mémoire
présenté au BAPE
sur le projet de modernisation de la rue Notre-Dame
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Lettre à Madame
Louise Boucher, Présidente de la Commission |
Madame Louise Boucher
Présidente de la Commission
Bureau dAudiences Publiques sur lEnvironnement
Édifice Lomer-Gouin
575, rue St-Amable, bureau 2.10
Québec, Qc.
G1R 6A6 Par Fax: (418) 643-4143
Montréal le 10 janvier 2002
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Objet: Mémoire présenté
à l'audience publique sur le projet de Modernisation de la rue
Notre-Dame à Montréal.
Madame la Présidente,
Il nous fait plaisir de vous remettre treize (13) copies du mémoire
que nous présentons au Bureau des Audiences Publiques sur lEnvironnement
sur le projet de Modernisation de la rue Notre-Dame à Montréal.
Voici, en sommaire exécutif, les raisons qui nous ont motivées
à écrire ce mémoire. |
En première partie du
mémoire, nous avons considéré l'étude d'impact
préparée par le MTQ incomplète et erronée
sur plusieurs aspects:
1- |
Depuis l'annonce
officielle du projet, le MTQ a refusé d'identifier correctement
le projet par son propre nom, soit une "Autoroute". Pourtant,
ceci a des répercutions importantes dans le cadre des engagements
pris envers les Accords de Kyoto pour les contrôles des émissions
de gaz à effet de serre. |
2- |
Nous trouvons
plusieurs contradictions lors des présentations du projet
du ministère relatif au Plan de gestion des déplacements
dans la grande région de Montréal, surtout relatif
au transport de marchandise ainsi quà la réfection
de la Métropolitaine. |
3- |
D'autre part,
en faisant lévaluation de lexploitation de la
nouvelle infrastructure relative à lévolution
des transports, nous doutons que ce projet puisse assurer tous les
attributs préconisés au niveau de la fluidité,
la sécurité, les mesures d'atténuation ainsi
que son intégration dynamique dans le milieu urbain si nous
le comparons à de projets semblables. |
4- |
Les estimations
des coûts n'ont jamais fait lobjet de vérification
et les chiffres avancés par le MTQ ont souvent été
contradictoires. Pour entamer un vrai débat de société,
il nous semble que les vrais évaluations font partie des
enjeux que les décideurs doivent prendre en considération
avant de donner leur aval à un tel projet. |
5- |
Les expériences
réelles sur l'évolution de l'achalandage sur les autoroutes
dans le milieu urbain nous révèlent que les débits
sur la Notre-Dame modernisée ont été grossièrement
sous-estimés et que le débordement dans les quartiers
affectés arrivera plus rapidement que prévu. |
6- |
En tenant
compte des expériences des autres villes d'Occident, nous
croyons qu'il y aurait des alternatives beaucoup plus efficaces
pour diminuer l'achalandage sur une artère donnée
sans recourir à la solution "Autoroute". Ces analyses
ou propositions, comme variantes, manquent dans le présent
rapport d'évaluation. |
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En deuxième partie du
mémoire, nous avons évalué la possibilité
dincorporer un réseau de transport collectif efficace pour
tout lest de la Grande Région de Montréal et donc
nous avons considéré trois volets :
1- |
Nous avons analysé
des projets de Systèmes Légers sur Rails (SLR) pour
mieux desservir les rues commerciales des quartiers. |
2- |
Nous avons valorisé
davantage les prolongements de métro envisagés, tout
en inter-reliant ces nouvelles extensions avec les systèmes
de trains urbains à haute vitesse. |
3- |
En considérant le
manque demprises pour lincorporation de réseaux
de trains urbains et de banlieues, comme nous le retrouvons dans
louest de lîle, nous avons dû recourir à
de nouvelles façons dincorporer ces infrastructures
pour rendre un service équitable. |
En troisième partie du mémoire, nous avons évalué
que le plan dinfrastructures routières de la Métropole
a été présenté sectoriellement aux résidents
de chacun des quartiers de lest de Montréal: Centre-Sud,
Hochelaga-Maisonneuve et Mercier par le Ministère des Transports
du Québec. Il sagit dentériner le prolongement
de lautoroute Ville-Marie; Une route à huit voies est effectivement
une autoroute si on y prévoit des bretelles de raccordements; À
quatre voies, on peut parler dune rue urbaine intégrée
à la vie urbaine tout comme les autres rues principales de Montréal.
Pour ce, nous voudrions faire la démonstration que le quartier
pourrait récupérer les territoires expropriés par
ces infrastructures et redonner aux quartiers affectés le vrai
sens dappartenance.
Au-delà de ses considérations, nous devons toujours tenir
compte de la situation précaire de nos ressources non-renouvelables
et pour cela nous vous demandons de bien vouloir recevoir notre mémoire
favorablement.
Veuillez agréer, Madame la Présidente, l'expression de nos
salutations les plus distinguées.
Pierre Brisset, Architecte et Directeur du GRU-HM.
pj. 13 copies du mémoire en date du 17 janvier 2002. |
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