Moratoire
Prise de conscience et tentative de moratoire de 1977

Lors d’une prise de conscience socio-démocratique du nouveau parti au pouvoir et suite à la réalisation de la charcuterie urbaine causée par la mise en place de ces infrastructures, l’autoroute Ville Marie étant en tête du criticisme, un moratoirefut décrété sur toutes nouvelles constructions d’autoroutes dans la grande région de Montréal.

En effet, cela démontrait que la problématique de la congestion était directement reliée aux déplacements pendulaires aux heures de pointe.

Par contre, l’esprit de ce décret fut mal interprété.
En résumé :

Primo
L 'autoroute Laval, A-440, fut construite par la suite dans sa quasi-totalité entre la future autoroute 25 dans l’est et l’autoroute Chomedey (A-13) dans l’ouest, donnant ainsi la tentation de vouloir la prolonger sur les aires écologiques de l’île Bizard jusqu’à Beaconsfield.

Secundo
Nous n'avons qu'à citer l’exemple de l'autoroute Ville-Marie à Montréal pendant les années 80. Cette voie rapide fut originalement soumise à une sortie obligatoire sur une bretelle d’une voie à la hauteur de la rue Sanguinet avec un potentiel de 50,000 véhicules par jour; puis, elle a été prolongée sur sa pleine largeur de quatre voies en augmentant la capacité à 200,000 vpj. aux feux de circulation à la hauteur de la rue Papineau. Par la suite, on la prolongea d’un aménagement de boulevard urbain sur la rue Notre-Dame. L’achalandage, ayant atteint 60,000 vpj. sur Notre-Dame, nécessite aujourd'hui une ré-évaluation de la situation qui semble mener à l’exigence d'une solution ultime: l’aménagement d’une autoroute complète.