Mémoire
présenté à la Commission Nicolet
sur le projet de Réseau
Express Régional sur Rails (RERR)
|
Montréal,
le 12 février 2002
Introduction |
Bonjour
Monsieur le Président, bonjour mesdames les
commissaires, je me présente, M. Philippe
Côté, recherchiste pour le Groupe de
Recherche Urbaine Hochelaga-Maisonneuve (GRU-HM).
Le GRU-HM réunit des citoyens, professionnels et autres,
intéressés au perfectionnement de l'aménagement
territorial des quartiers centraux de Montréal. Cet organisme
cherche à maintenir les identités locales dans
les quartiers et à promouvoir la qualité de vie
générale des citoyens et donc, tient à remercier
la Commission de l’avoir invité à présenter
son mémoire sur un Réseau Express Régional
sur Rails.
|
Constatations
et position du GRU-HM |
Suite aux
débats et aux interventions énoncées
dans la première partie de la Commission Nicolet
portant sur l’établissement d’un
nouveau lien entre Montréal et Longueuil qui
se sont élargie sur le questionnement de liens
autoroutiers sur l’île de Montréal
et surtout d’un nouveau pont vers Laval, la
majorité ont conclu que, ni une nouvelle autoroute
sur l’île de Montréal, ni un pont
pour le transport routier entre Montréal vers
Laval ou vers Longueuil ne prendront forme. L’amélioration
du transport collectif est définitivement
l’avenue à retenir dans le contexte
de l’actualité.
Une prise de conscience sociale et démocratique doit être
prise à tous les niveaux de gouvernements en matière
du transport et de l’aménagement durable Bref, un
moratoire doit être décrété sur toute
construction de nouvelles autoroutes sur et/ou ponts sortant
de l’île de Montréal. Rappelons-nous que,
en contre-partie, la réalisation de ces infrastructures
a nécessairement impliqué la charcuterie du stock
de bâtisses résultant de créer des ruines
urbaines dont l’autoroute Ville
Marie demeure en tête de la critique depuis 1968. |
Donc, la
position du GRUHM a, pour objet, de permettre la
réalisation et la diffusion d'études
d’alternatives qui prendraient en compte toutes
les contraintes environnementales et qui intégreraient
toutes les considérations de planification
urbaine et de développement durable.
À l’aube du 3ème millénaire il est
temps de changer le paradigme du type de transport qui doit répondre
aux besoins actualisés. En effet, on doit véritablement
changer le micro-processeur en place pour mieux répondre à l’aménagement
de l’espace réelle et non imaginaire. Donc, le GRU-HM
considère primordial que les autorités concernées
se penchent sur les prémisses suivantes: |
1. |
dans
le contexte de l'ensemble de l'île de Montréal: |
.1. |
un
vrai plan de transport touchant tous les enjeux urbains
doit être mise en place, |
.2. |
une vision
globale vis-à-vis les gaz et l'effet serre
(Accord Kyoto) doit faire partie des choix de société, |
.3. |
un examen
de la notion de la qualité de vie urbaine
est une acquis indispensable (Montréal jouit
encore d’être une des 5 villes d’Amérique
reconnues comme ayant son centre ouvert 24 heures
sur 24), |
.4. |
des interventions
structurantes et durables doivent être mises
de l’avant, |
.5. |
le mécanisme
permettant la restriction de la dispersion urbaine
(étalement urbaine) doit être appliqué sans équivoque. |
2. |
dans
le contexte de l’aménagement d’un
réseau de transport urbain supérieur
sur l’île de Montréal: |
.1. |
une
intervention dans le cadre d'un véritable
plan d'aménagement urbain intégré identifiant
bien les pôles économiques et axes urbain
doit être une approche à respecter, |
.2. |
avec la
possibilité d’avoir deux axes de transport
est-ouest sur l’île de Montréal,
l’axe sud se doit d’être dédié au
transport de personnes, |
.3. |
le développement
de l’épine dorsal du réseau de
transport collectif sur l’île de Montréal
auquel les autres réseaux doivent se greffer
fonde le squelette d’un véritable réseau
urbain, |
.4. |
la desserte
de l’est de l’île de Montréal
doit être comparable à celle de l’ouest
en terme de niveau de service, |
.5. |
l’exigence
de vraies évaluations de coûts/rendement
envers la société de l’ensemble
des interventions se doit d’être mise
en valeur. |
3. |
dans
le contexte d'une société souveraine,
on doit être en mesure de tenir: |
.1. |
de
vrais débats démocratiques, |
.2. |
de vraies
consultations avec ceux qui doivent y habiter. |
Le
mémoire sera présenté par le
directeur du GRU-HM, M. Pierre Brisset, qui est architecte
de profession et qui est aussi membre actif de l’Association
des Routes et des Transports du Québec (AQTR).
En 1995, au congrès annuel de ce dernier,
M Brisset a été discerné du
Prix du Président pour sa contribution précieuse
au sein de cet organisme. |
Le
besoin d’établir un réseau
de transport urbain durable. |
Ce mémoire se
consacre sur l’importance d’établir
un bon réseau de transport urbain reliant
tous les pôles régionaux de la grande
région de Montréal afin d’être
en mesure de recevoir tous les embranchements en
provenance des régions péri-urbaines
et ce, en se basant sur l’implantation d’un
véritable noyau ou épine dorsale du
réseau dans le centre urbain de l’agglomération
montréalaise.
|
Photo d'un système de train
urbain |
Il
est primordial de mentionner, relatif à l'exploitation
des équipements en matière de transport
collectif pour une ville dynamique comme Montréal,
nous connaissons aujourd'hui une croissance exceptionnelle
de nouvelles technologies développées
par nos propres industries tel que Bombardier ou
les Industries Alstom.
Considérant nos ressources inépuisables d’énergie
hydroélectrique, le GRU-HM recommande aussi l’électrification
et uniformisation de tous les équipements du réseau
express régional sur rails (RERR) sur l’ensemble
des lignes de banlieues.
Bref, voici les trois niveaux d’équipements
de transport qui seraient souhaitable pour optimiser la
desserte efficace de la région métropolitaine:
1- |
Le
GRU-HM entrevoit la possibilité réelle
de la mise en place d’un réseau
express régional sur rails (RERR)
reliant toutes les régions du
grand Montréal afin de greffer
tous les réseaux locaux du territoire.
Vu le manque d’emprises ferroviaires
continues dans l’est de l’île
de Montréal, le GRU-HM s’est
permis d’examiner les alternatives
possibles pour l’intégration
de ces voies de trains urbains dans les
emprises des autoroutes actuelles. |
2- |
Le
GRU-HM encourage les différents projets de
prolongement de Métro déjà avancés
par les instances gouvernementales pour agir comme
liens effectifs entre les quartiers et les sous-régions
de la métropole. |
3- |
Le
GRU-HM voit bien d’actualité qu’un
programme pro-actif soit mis en vigueur
pour favoriser l’épanouissement
des réseaux de distribution collectifs
en permettant la mise en place d’une
trame municipale de SLR pour complémenter
le niveau de service par autobus dans
les quartiers. |
|
Description
des concepts de projet de RERR avancés: |
1- |
Un
Réseau Express Régional sur Rails (Voir
carte du réseau supérieur de trains
urbains RERR)
L’AMT préconise l’implantation éventuelle
d’un réseau de trains de banlieues qui aurait,
pour effet, de relier tous les pôles régionaux
au centre-ville. Cet organisme à établis
9 pôles qui formeraient une marguerite de 9 pétales
autour du centre-ville.
Par contre, on voit que l’utilisation de l’infrastructure
de rails existants engendre des déviations très
complexes en augmente considérablement le kilométrage à parcourir
pour desservir le territoire. Donc, dû au manque
d’infrastructures de rails plus directes des innovations
inédites devront être appliquées afin
d’intégrer des systèmes efficaces.
Bref, étant donnée qu’il ne reste plus
d’emprises pour aménager des axes de trains
urbains dans la partie est de l’île de Montréal,
on se doit de questionner la possibilité d’entreprendre
un projet de recherche d’intégration de ce
type d’équipement dans des emprises autoroutières
existantes ou dans les emprises ferroviaires réservées
au transport de marchandise.
De plus, on doit se rappeler que le centre-ville est relié avec
un de lien ferroviaire pour passagers dans l’axe
nord-sud avec le réseau passant dans les complexes
des places Bonaventure et Ville-Marie. Par contre, le sens
est-ouest est en grande lacune. La récupération
du surdimensionnement de l’emprise de l’autoroute
Ville-Marie pourrait être la solution à retenir
pour le raccord d’une ligne continue dans le sens
est-ouest parallèle au fleuve du côté sud
de la montagne. |
3.2- |
Les
projets de trains urbains (RERR) vers les couronnes:
Les possibilités de liens pour le transport collectif
vers les couronnes sont nombreuses et présentement
sous-utilisés.
En effet, en se référant à la carte
jointe, la liste de scénarios alternatifs pour raccorder
Montréal vers les banlieues serait tel qu’énuméré ci-dessous
: |
1- |
L'implantation
d'une voie réservée au transport collectif
dans le pont-tunnel Louis Hippolyte Lafontaine (9),
un scénario proposé par le ministère
de l’Environnement et supporté par le
GRU-HM. |
2- |
Mise
en service en plus haute fréquence du train
de banlieue de St. Hilaire. (4) et vers Delson via
le pont St. Laurent parallèle au pont Mercier.
(6) mise en opération en août dernier. |
3- |
Aménagement
d’un RERR sur l’estacade vers Brossard.
(5). Ce dossier est déjà bien connu
et sera commenté par d’autres. |
Carte du réseau de lAMT
(Agence Métropolitaine de Transport) |
Carte du réseau de SLR(R) |
L’électrification
des trains urbains dans les axes nord-sud permettrait
le raccord de la ligne de Blainville (3) à la
ligne de Deux-Montagnes (2) au
nord du Mont-Royal utilisant un court tunnel qui
pourrait être construit entre la cour de triage
d’Outremont et le tunnel sous le Mont-Royal.
Ainsi, les lignes de Deux-Montagnes (2) et
Blainville (3) seraient
contiguës avec les lignes de St. Hilaire (4) et
Brossard (5) en passant
par le tunnel sous le Mont-Royal.
Enfin, dans l’axe est-ouest, les lignes de l’est (7,
8 et peut-être 9) pourraient être
intégrées à la nouvelle ligne de RERR
qui est proposée pour desservir les installations
aéroportuaires de Dorval (1A). À première
vue, le raccordement vers la ligne des Deux-Montagnes à partir
de l’aéroport, tel que proposé par
l’AMT, semble être problématique considérant
le manque d’emprises privilégiés. Donc,
les lignes de trains de banlieues vers Dorion (1) et
Delson (6), en autant qu’elles
resteraient opérationnelles comme tel, seraient
fusionnées à la ligne est-ouest par chevauchement
entre gare de Dorval et la station Lionel-Groulx (Centre
Molson).
Imaginez un lien direct de Boucherville ou Mascouche raccordé au
centre International ou au Centre Molson qui pourrait se
rendre jusqu'à l'aéroport de Dorval, le tout
sans escale!!! |
Enfin,
pour raccorder tous ces centres régionaux
avec celui de Montréal, on doit voir à l’aménagement
du réseau de trains urbains qui serait non
seulement efficace, mais aussi bien inter-relié avec
le système de métro existant et prolongé (Voir
carte du réseau de métro). Avec
cet arrangement, il devrait avoir un lien intermodal
entre le Métro et le RERR aux quatre stations
de métro.
Donc, sur la ligne jaune # 2, sur sa partie est-ouest dans
le centre-ville, il y aurait raccord au RERR Dorval – Pointe-Aux-Trembles
aux stations Vendome, Lucien l’Allier et Place d’Armes.
Sur la ligne verte est-ouest, il y aurait raccord au RERR
Dorval – Pointe-Aux-Trembles aux stations Papineau,
l’Assomption et Honoré-Beaugrand sur l’embranchement
de Laval. Cette embranchement serait aussi raccord à la
future station d’Anjou sur le prolongement de la
ligne bleu # 5. |
Carte du réseau de Métro |
La
diminution de l’importance de l’autoroute
en milieu urbain |
Puisqu’un projet d'insertion de voie rapide dans un milieu
urbain se fait de plus en plus rare à cause de la difficulté de
combler toutes les contraintes qui peuvent s'y présenter,
peut-être il faudrait avoir une autre vision sur la problématique
du transport urbain!! Donc pour préparer la table pour
un bon cocktail de transport, voici certains enjeux relatif au
transport de marchandise : |
.1 |
Transport
de marchandise par camion:
Les voies de contournement devront être complétées
autour de Montréal afin de dégager le réseau
interne du camions de transit. De plus un meilleur contrôle
des circuits de camionnage devra-être établis à l’intérieur
des circuits supérieurs (Voir
copie de la carte régionale de la Grande Région
de Montréal). |
.2 |
Transport
de marchandise en provenance du port:
Relatif à la fluidité du transport de marchandise
par camion, M. Michel Turgeon, représentant le Port
de Montréal et dans une lettre de réponse
adressée au BAPE le 20 décembre 2001 (Voir
copie de la page 5 de cette lettre), mentionne que 1 000
conteneurs EPV entrent et sortent du port au niveau de
la rue Bossuet et Boucherville a chaque jour. Ceci représente
environs 1,0 % des 110 000 déplacements par jour
de marchandise par camions. Pourtant, le secteur des conteneurs
du port de Montréal, se trouvant en proximité de
l'A-25, pourrait être relié directement à un
lien stratégique du réseau supérieur
d’autoroutes du Québec pour l'exportation
des produits vers les divers marchés régionaux,
nationaux et internationaux (Voir copie
de l’extrait de la carte du port de Montréal)
Enfin, on peut aussi réduire les convoies routiers
de transporteurs de conteneurs en utilisant davantage le
réseau ferroviaire. (Systèmes fer-routiers
déjà en opération sur le réseau
du CP en provenance du port.). |
.3 |
Transport
de Matières dangereuses:
On peut éliminer les convoies routiers de transporteurs
pétrochimiques en utilisant les oléoducs
existants ou en construisant des nouveaux sous le fleuve
Saint-Laurent et en réouvrant les centres de distribution
pétrolière sur la rive sud. Apparemment
les installations de Esso à Varennes ont été démantelées. |
Plan du réseau routier
de la grande région de Montréal
|
Extrait de la Carte du Port de
Montréal
(partie est près de l'A-25)
|
Copie de la page 5 de la Lettre
du Port
|
Afin
d’appliquer le principe de mieux contrôler
les sources de circulation en amont des points de
déversement sur le réseau routier montréalais,
une nouvelle politique urbaine devra être établie
pour diminuer la facilité d'accessibilité transitaire
dans les quartiers affectés en contrôlant
mieux ces fuites de circulation à partie des
autoroutes du réseau supérieur. Donc,
pour préparer la table afin de récupérer
certaines emprises autoroutières pour réaliser
le projet de RERR, voici les interventions qui seraient
requises : |
.1 |
Optimisation
de l'efficacité de l'A-25 dans Mercier:
Donc dans le cas qui nous affecte sur le corridor nord-sud
principal de l’est, soit l’A-25, la continuité de
la fluidité ainsi que la diminution du déversement
forcé par cette artère devra être assurée
en éliminant les bretelles de l'échangeur
Souligny et en contenant une prédominance à six
(6) voies continues sur l'A-25 entre la Rive-Sud et la
Métropolitaine tout en prévoyant des accès
directs (types losanges) aux rues Notre-Dame et Sherbrooke.
Présentement, la configuration de l'échangeur
Souligny diminue considérablement l'efficacité de
l'A-25 dans son axe nord-sud en obligeant les utilisateurs
de sortir à l'avenue Souligny. De plus cet échangeur
empêche tout accès aux autres artères
du secteur est de l'île. En effet, on doit passer
sur les rues résidentielles du quartier de Tétreaultville
pour rejoindre les rues Sherbrooke ou Notre-Dame. (Voir
diagrammes de l’A-25 à la hauteur de l’échangeur
Souligny) |
.6 |
Diminution
de la capacité des autoroutes actuelles
(centre-ville):
On doit diminuer la facilité d'accessibilité transitaire
dans les quartiers affectés en gardant les nombres
de voies disponibles de l'autoroute Ville-Marie à six
(6) voies sous le Palais du Congrès et à quatre
voies dans le tunnel Viger jusqu’à la rue
Amherst.
Combien de fois celle-ci à été réduite
de 10 à 6 voies sous le Palais du Congrès
les derniers cinq ans sans aucun effet sur
la circulation? |
Vue aérienne de
l'autoroute A-25
De la rue
Sherbrooke au tunnel Louis-Hippolyte
Lafontaine |
Option échangeur
Souligny avec raccords
de transport collectif
indiqué en jaune
|
Option échangeur
Souligny avec raccords
autoroutiers
|
Détails
de certaines interventions |
1- |
Axe
du centre-ville entre les stations Lucien l’Allier
et Champs de Mars.
Sur la partie ouest de l’autoroute Ville-Marie actuelle,
non seulement l'autoroute est effective à achalandage
réduit, mais aussi, l’espace résiduelle
entre la Station Vendome et la rue Papineau pourrait devenir
multi-fonctionnel et ce corridor permettrait une desserte
efficace par train à des points névralgiques
du centre-ville.
À la hauteur de la Station Lucien l’Allier, l’aménagement
des équipements pourrait être envisagé dans
l’emprise de l’autoroute Ville-Marie à la
hauteur du Centre Molson, tout en incorporant une ligne de train
urbain dans l’emprise de l’autoroute (Voir
vues en plan et en coupes de la station Lucien L’Allier).
|
Vue en plan de la station Lucien LAllier
|
Vues en coupes de la station Lucien LAllier
|
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À la hauteur de la Station Place d’Armes, l’aménagement
des équipements pourrait être envisagé dans
l’emprise de l’autoroute Ville-Marie à la
hauteur du Centre Mondial, tout en incorporant une ligne de train
urbain dans l’emprise (Voir vues en
plan et en coupes de la station de Place D’Armes).
|
Vue en plan de la station Place DArmes
|
Vues en coupes de la station Place DArmes
|
Le raccord des différents réseaux urbains à proximité des
futures installations du Mémorial des Patriotes
au Pied du Courrant permettrait, non seulement un relaie
urbain important, mais aussi un échange d’activités
culturelles importantes au niveau de la vie quotidienne
des résidents du quartier (Voir
la vue en plan de la Porte des Patriotes en évolution).
|
Vue en plan de la Porte des Patriotes |
Et enfin, à la hauteur de la Station de Champs de
Mars, l’aménagement des équipements,
tout en incorporant le déplacement de la bretelle
de sortie de Sanguinet vers l’ouest afin de désenclaver
la station de Métro (Voir vue
en plan de la station Champ de Mars).
|
Vue en plan de la station Champ
de Mars
|
Vue en plan de la station Papineau
|
3-
Disposition du RERR dans l’axe Souligny et
ses raccords |
Entre
la cour de triage du CN à l’ouest de
la rue de l’Assomption le RERR passerait sur
l’avenue Souligny récemment construit
en demi-autoroute.
Enfin,
vers Boucherville, la technologie permettant, le
RERR pourrait utiliser le tube central de ventilation
du tunnel Louis Hippolyte Lafontaine. L'aménagement
d'un équipement adapté sur rail dans
le tube central (tube de ventilation) du Pont-Tunnel
Louis Hippolyte Lafontaine se doit d’être
considéré. En effet, les rames de RERR
pourraient agir comme pistons pour assister à l’alimentation
d’air. Mais attention, cette hypothèse
reste à valider et, le cas échéant,
la ligne de RERR vers Boucherville pourrait se rabattre
sur la ligne de métro Longueuil prolongée.
|
4-
Interventions dans le port de Montréal entre
la rue deLorimier et l’axe du CN. |
À l’est
du boulevard Pie-IX, jusqu’à la rue
Viau (viaduc du CN.) l’emprise du RERR s’implante
facilement dans la friche urbaine des terrains abandonnés
longeant le côté nord de la voie ferroviaire
portuaire. Ainsi, il resterait une distance d’environs
trois kilomètres à négocier
avec le port entre la rue DeLorimier et le boulevard
Pie-IX pour la mise en place de cette ligne essentielle.
Tous d’abords, on doit souligner l’importance
du port jouant un rôle capital dans l’évolution
et le maintien de l’activité économique
de Montréal. On cite souvent de chiffres d’affaires
impressionnants avec un taux d’emploie à ne
pas être négligé. Aujourd’hui
l’accès au port, via le Canadien Pacifique
dans la cour de triage Moreau à l’ouest du
quartier Hochelaga demeure l’une des accès
vitale à la survie de cette installation. En effet,
tous les attributs et avantages retirés par le port
en ayant cet accès privilégié par
chemin de fer demeurent essentiels puisqu’on parle
ici des 60% des exportations par conteneur vers une clientèle
aux marchés de l’ouest et ceci, invariablement,
a un impact majeur sur l’économie montréalaise.
Au GRU-HM, nous sommes d’opinion que cet accès
pourrait être revue en fonction de l’optimisation
de l’utilisation du sol avec les autorités
du port, le CP et la ville de Montréal, tout en
garantissant et en protégeant la présence
de ce lien crucial vers l’équipement de la
cour de triage de Côte St-Luc et vers les marchés
choyés par le port.
Prenons l’hypothèse que le Port de Montréal
ainsi que le CP soit ouvert à l’idée
que l’accès ferroviaire principale du port
soit dirigé d’avantage vers les activités
dans l’est en transposant ce dernier. Ceci aurait
non seulement pour effet de garantir la présence
de cet accès vital au port de Montréal mais
aussi, aurait pour effet de libérer les rails de
navette (shunting) devant le fleuve dans les terrains les
plus sollicités de la Ville de Montréal dans
le Centre-Sud. Ainsi, non seulement cette nouvelle configuration
permettrait une emprise libre pour le (RERR) de la rue
DeLorimier jusqu’à la rue Davidson, mais aussi,
la cour de triage Moreau pourrait être libérée
en grande partie pour favoriser un nouvel aménagement
urbain durable. Enfin, seul le tronçon Davidson à Pie-IX
resterait à finaliser pour l’ensemble du Réseau
Express sur Rails dans l’est de la métropole. |
Conclusion |
À l’instar
de plusieurs villes européennes qui ont développé avec
succès un réseau de transport de surface
sur rail (Grenoble, Strasbourg, Amsterdam, etc.),
Montréal aurait ainsi son propre réseau
de RERR. Les possibilités de développement
sont réelles et réalisables. C’est
le temps maintenant ou jamais d’implanter un
RERR dans l’emprise de l’autoroute Ville-Marie
actuelle et poursuivre son développement jusqu’à Pointe-aux-Trembles
avec emprise dédiée dans l’axe
du CN . Aussi l’axe de l’A-25 vers Terrebonne
peut être mise à tâche afin de
diminuer la tentation de toujours vouloir améliorer
la fluidité en augmentant la capacité de
la chaussée. De réduire la dépendance
de l’auto-solo, serait un meilleur objectif à viser
que de toujours vouloir augmenter ce débit
de circulation. Mais pour concrétiser cet
ambitieux projet, il faudrait cesser d’investir
dans le développement très coûteux
de grandes infrastructures routières et réaffecter
ces fonds au développement d’un réseau
RERR au niveau régional. Cela est devenu une
priorité car il faut réagir au changement
climatique, mettre fin à l’autodestruction
de l’humanité causé, entre autre,
par la prolifération des automobiles et appliquer
des solutions novatrices qui ont déjà fait
preuve ailleurs et surtout se mettre à rétablir
l’intérêt de s’installer
en ville dans un environnement adéquat. Mais
attention, dans quelques années seulement,
les emprises, qui sont disponibles aujourd’hui,
disparaîtront à tous jamais et l’est
de l’île sera toujours pauvre frère
en matière de transport collectif
Bref, le temps s’apparaître maintenant pour
optimiser la mise en valeur des équipements ferroviaire
qui restent avant que la disparaissons complète
de cette infrastructure devienne réalité.
Ce, combiné avec la récupération des
infrastructures autoroutières excédentaire
permettrait une fois pour toute de réaliser un véritable
réseau de transport durable sur rails.
En plus, le développement économique de l’Est
passe par le développement d’activités
propres au secteur qui conservera sa population qui tendra
vers un enrichissement et l’industrialisation de
son environnement. Mais avant de l’enrichir, on doit
comprendre les besoins de déplacement de la population
des quartiers affectés et des façons à rendre
le lieux de travail accessible.
Un plan d’aménagement urbain est une projection
de l’intégration du plan global de transport
aux réalités des quartiers et doit traduire
leur développement socio-économique tout
en réduisant ou annulant les impacts nuisibles tels
que le bruit, la pollution atmosphérique et des
terrains et en proposant des solutions qui traduisent la
vitalité de leur quartier. |
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