Projets du MTQ
Les projets courants du Ministère du Transport du Québec

La prolifération semble vouloir continuer, engageant la société à se compromettre dans la construction surabondante d’autoroutes et de ponts. En effet, chaque projet médiatisé et annoncé par Transport Québec implique une extension camouflée.

1 Le nouveau lien entre Montréal et Longueuil semble être proposé dans l’axe de la cour de triage Moreau (CP) entre les quartiers Hochelaga et Centre-Sud du côté de Montréal et dans l'axe de la route 134 à Longueuil.

Cette route aboutit présentement dans la voie maritime.
Cet axe semble commander la moindre expropriation de terrains privés, apartenant, pour la plupart, à la couronne. Cela permettrait ainsi une pénétration jusqu’à la rue St-Joseph le long de l’emprise ferroviaire.

Mais attention, l’extension au-delà de St-Joseph jusqu’au pont Papineau-Leblanc (A-19) vers Laval va éventuellement devenir très sollicitée.
2 Le prolongement de l’A-25 jusqu’à Laval nécessitera, selon un haut fonctionnaire du MTQ, le prolongement de l’A-440 à l’Est de Laval jusqu’à Charlemagne. Nécessitant, ainsi, un autre pont au-dessus de la rivière des Mille-Île.

Selon cette source, la convergence des deux autoroutes (A-25 et A-440) est trop aiguë pour être comblée seulement par l’A-25 nord.
3 Le prolongement de l’A-720 jusqu’à l’A-25 pourrait nécessiter une extension jusqu’au pont Le Gardeur. Pourtant, l’emprise existe et rien n'empêchecherait une desserte théorique comme le « West-Island ».

D’ailleurs, à cause de la densité du trafic projetée à la hauteur de l’échangeur Souligny vers Mercier (Tétreaultville), on songe déjà à prévoir un étagement au carrefour Honoré Beaugrand.

On doit réitérer le point que des murs anti-bruit aux abords des autoroutes urbaines sont vraiment laids. Ils diminuent considérablement la qualité de la vie urbaine, comme on peut en témoigner au long de l'autoroute 25 à Mercier.

Selon le MTQ, cette configuration semble être priorisée pour atténuer le bruit aux abords de la future rue Notre Dame.

N’est-il pas temps de questionner le concept de Monsieur Numérix le Québécois ?