Le projet Turcot du gouvernement est la réponse à une question mal posée.
L'enjeu est la mobilité des biens et des personnes et le défi est d'offrir rapidement une alternative de transport en commun aux navetteurs. Profiter de l'opportunité offerte par le cas Turcot pour corriger les erreurs du passé et investir dans une solution durable qui allie mobilité, respect de l'environnement, santé, équité et justice sociale pour les générations à venir.
La plus récente proposition du ministère augmenterait le nombre des voies dans Ville-Marie, dans l'autoroute 20 et dans Côte St-Paul. Elle entrainera inévitablement une augmentation du volume de la circulation ainsi que toutes les nuisances qui en découlent, sans pour autant régler le problème de fluidité. L'augmentation actuelle du nombre de véhicules annuellement est toujours en progression. Sans un transfert modal massif les problèmes de congestion vont perdurer voir empirer, véhicules hybrides, électriques ou non.
La configuration actuelle de Ville-Marie avec ses nombreuses entrées et sorties en fait un axe autoroutier en milieu urbain qui encourage son utilisation par les navetteurs. Les navetteurs sont responsables de la moitié du trafic qui traverse l'échangeur.
Le tronçon Ville-Marie qui occupe le quart du kilométrage sur l'axe Est-Ouest (de la rue Atwater à l'échangeur) absorberait la moitié du budget annoncé pour l'ensemble du projet ?
Son empreinte au sol augmenterait de 35 à 45 m et ses nombreux raccodements à l'échangeur ajoutent inutilement aux coûts et à la complexité du projet (montré en rouge sur l'image COÛTS).
Pourquoi maintenir absolument ce grand lien autoroutier entre l'autoroute Ville-Marie et l'autoroute Décarie A-15 ?
[ C'est cette volonté de maintenir ce lien qui balaye le Village de Tanneries et entraine la destruction du viaduc Saint-Jacques, un des plus beaux exemples de la créativité et du savoir faire montréalais dans ce type d'ouvrage d'art.]
La proposition du ministère est à l'encontre des principes du développement durable et de la loi prévue à cet effet.
Turcot est la bataille à gagner pour éviter de sombrer dans le cahos et l'obscurantisme urbain.
L'enjeu est la mobilité des biens et des personnes et le défi est d'offrir rapidement une alternative de transport en commun aux navetteurs. Profiter de l'opportunité offerte par le cas Turcot pour corriger les erreurs du passé et investir dans une solution durable qui allie mobilité, respect de l'environnement, santé, équité et justice sociale pour les générations à venir.
La plus récente proposition du ministère augmenterait le nombre des voies dans Ville-Marie, dans l'autoroute 20 et dans Côte St-Paul. Elle entrainera inévitablement une augmentation du volume de la circulation ainsi que toutes les nuisances qui en découlent, sans pour autant régler le problème de fluidité. L'augmentation actuelle du nombre de véhicules annuellement est toujours en progression. Sans un transfert modal massif les problèmes de congestion vont perdurer voir empirer, véhicules hybrides, électriques ou non.
La configuration actuelle de Ville-Marie avec ses nombreuses entrées et sorties en fait un axe autoroutier en milieu urbain qui encourage son utilisation par les navetteurs. Les navetteurs sont responsables de la moitié du trafic qui traverse l'échangeur.
Le tronçon Ville-Marie qui occupe le quart du kilométrage sur l'axe Est-Ouest (de la rue Atwater à l'échangeur) absorberait la moitié du budget annoncé pour l'ensemble du projet ?
Son empreinte au sol augmenterait de 35 à 45 m et ses nombreux raccodements à l'échangeur ajoutent inutilement aux coûts et à la complexité du projet (montré en rouge sur l'image COÛTS).
Pourquoi maintenir absolument ce grand lien autoroutier entre l'autoroute Ville-Marie et l'autoroute Décarie A-15 ?
[ C'est cette volonté de maintenir ce lien qui balaye le Village de Tanneries et entraine la destruction du viaduc Saint-Jacques, un des plus beaux exemples de la créativité et du savoir faire montréalais dans ce type d'ouvrage d'art.]
La proposition du ministère est à l'encontre des principes du développement durable et de la loi prévue à cet effet.
Turcot est la bataille à gagner pour éviter de sombrer dans le cahos et l'obscurantisme urbain.